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L’achat d’un cheval d’attelage est une affaire délicate où la chance joue un certain rôle. Pour le moment en France, il n’y a pas encore de race spécialisée.
Evidemment le modèle du cheval ou du poney que l’on recherche doit être en harmonie avec la voiture utilisée et la charge à tirer.En France, les trotteurs français que les entraîneurs réforment chaque année, sont assez nombreux. Malheureusement, le fait qu’ils tirent un léger sulky n’est pas une garantie pour l’attelage. Au contraire, c’est plutôt une difficulté supplémentaire. N’oublions pas que le cheval de course doit être fortement sur la main, ce qui le rend très lourd et lui fait tirer le sulky avec la bouche.
C’est bien entendu ce qu’il faut éviter. Que peut-on faire dans ce cas ‘? D’abord changer l’embouchure et mettre un enrênement que l’on règle progressivement pour donner un port de tête légèrement en avant de la verticale, ensuite, il est bon de le tourner à la longe avec une bride sans rêne et un licol et un pneu au bout des traits. Il faut, bien entendu, attacher la longe au licol, ainsi au bout d’un certain temps, le cheval comprend que c’est avec ses épaules qu’il doit travaille, et non avec sa bouche.
Il y a des trotteurs qui font d’excellents chevaux d’attelage, mais il faut toujours éviter de les laisser prendre le trot de course. Une bonne cadence calme équilibre le cheval et permet au meneur de rester maître de la situation.
Le cheval de Selle français peut très bien convenir également, sa valeur commerciale est plus grande que celle d’un trotteur de qualité égale. Il demande une progression prudente et méthodique pour obtenir de bons résultats.
Depuis quelque temps, il est possible de se procurer des cobs, en particulier dans la Manche. Bien mis, ils peuvent transporter toute une petite famille. Il y a même des éleveurs qui les dressent à l’attelage pour augmenter leur prix et les vendre plus facilement.
Pour ceux qui veulent acheter un poney, il faut connaître les adresses des éleveurs et savoir exactement ce que l’on recherche, car il y a une grande variété de modèles et de comportements.
En règle générale, ne prenez pas un animal chatouilleux, susceptible de se coucher sur le brancard ou sur le timon. Examinez soigneusement les différentes parties du corps, en faisant le tour du cheval que vous avez l’intention d’atteler. Par cette revue détaillée, toutes les régions sont soumises à un examen qui laisse peu de chance à la tare ou dépréciation.de passer inaperçue.
Il est possible également, d’acheter à l’étranger des attelages confirmés. Les prix sont plus importants et les satisfactions (ou déboires), plus immédiats.
La Hongrie, la Pologne et la Hollande sont les pays fournisseurs.
De toutes façons, dites-vous bien, que si le cheval ou le poney est déjà dressé, il n’ira convenablement que si vous faites bien les choses, et qu’il ne vous pardonnera pas la moindre erreur.
Il y a également des amateurs de chevaux lourds. Pour tirer une roulotte chargée de matériel et de plusieurs personnes, ces énormes quadrupèdes sont indispensables. Les Bretons et les Comtois ont le modèle idéal. Les juments de ces deux races saillies par des étalons de sang donnent des cobs se rapprochant du modèle carrossier.
La grande variété de poneys et de chevaux (du shetland au percheron) donne à l’attelage ses qualités spectaculaires. Il y a bien des chances que devant tout cela, vous trouviez ce qui convient à vos goûts et à vos moyens.
Je vous souhaite de réussir, car toute victoire sur le cheval est une victoire sur soi-même.
Jim HORLAVILLE
A.A.S.M. COURRIER ATTELAGE 76 N°
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